Des nouvelles noires

Dimanche, je consulte mes messages sur mon téléphone, et j'apprends qu'un ami est décédé la veille. Edouard n'avait pas 40 ans. Une grave maladie que je ne connaissais pas...Un choc.
Mais aussi une explication à son silence à lui et à son amie, qu'ils m'avaient opposé depuis l'annonce de la naissance de mon petit, et que je ne comprenais pas...Qui n'étaient pas logiques.
Là, j'ai subitement compris.

Pendant que je gérais la vie, ils géraient la descente vers la disparition. La Fin de leur couple. La Fin de leurs vies ensemble. La Fin de leurs harmonies..
Ils étaient un modèle d'entente pourtant. Avaient mis du temps à se trouver et à s'aimer.
Ce n'était pas à lui de partir de cette terre. Non.
Il y a trop de rats qui la peuplent sans être inquiétés.

Les hommes bons doivent rester et peupler nos villes. Nos esprits. Edouard était un amoureux de la vie, des gens, de leurs états d'âmes et de leur harmonie. Il s'en était inquiété concrètement par des conférences contre la pauvreté, pour le développement durable, il était engagé et positif pour notre Terre.

Dieu nous a fait une très mauvaise blague en le visant pour cette épreuve, longue et douloureuse. Je suis choquée par cette perte, par cette nouvelle atroce. J'ai envoyé à son amie les roses rouges de sa passion et une bougie de veillée avec mes sentiments. Je ne serai peut-être pas présente pour son enterrement. Cette irruption du malheur me rappelle que l'on n'est jamais que sous cloches à retardements. Que certains sont élus pour la chance, et que d'autres payent la facture à leur place?
Comment marche le business model des hasards chez Dieu?

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