Cette journée est la nôtre, contre toutes celles qui ne le sont pas. Chaque 8 mars, les médias rappellent que ds notre pays néanmoins civilisé :
- une femme meurt tous les 4 jours sous les coups de son conjoint..: l'excellente nouvelle campagne de communication viendra expliquer aux hommes que s'il s'agissait de n'importe quelle minorité autre qui était touchée dans ses éléments masculins, arabe, asiatique ou autre, ces statistiques auraient d'ores et déjà déclenché des cataclysmes ou des révolutions en séries au centre de Paris ou d'ailleurs.
Pour les femmes, RIEN.
Que (mais au moins pour nous )) la loi (ignorée au passage par Mme Royal qui se dit féministe), qui a su enfin éloigner le mari violent de son domicile.
Une manifestation ce jour dans Paris au moins du Droit Collectif des Femmes,
Mais oui, malheur à notre communauté de genre qui ne sait pas faire valoir davantage ses droits, dans le travail où la parité salariale et hiérarchique est encore imparfaite et un leurre pour beaucoup de secteurs, dans la famille également, où cette première situation d'infériorité la conduit ensuite à assumer encore maintenant l'essentiel des tâches domestiques et dévolues aux enfants. Qui sont pourtant faits à deux.
Parce que la femme est isolée et sous influence. Depuis toute petite. Comme sa mère. Un cercle vicieux.
Oui, mais où en sommes-nous de l'autre voie, celle dont nous sommes tellement fiers au travers des magazines féminins que nous la pensons comme la démocratie, l'avenir de la femme dans le monde.?
Car même si nos sociétés dites modernes nous offrent de pouvoir mener une carrière et une certaine indépendance de fait, ne pensez-vous pas que le modèle pregnant ne reste pas celui de l'épouse et de mère avant toute chose? Car inféodée ou perçue comme telle, une femme en couple est moins dangereuse que celle qui a l'audace de rester "libre" de tous liens.
La célibataire indépendante chez nous fait encore peur, aux sociétés et aux collègues, comme aux femmes mariées, elles, qui extrapolent toujours en pensant que la célibataire est assoiffée des maris des autres. Ne serait-ce pas pourtant l'inverse?
- Je ne connais que des amies célibataires qui ne l'ont pas voulu. Qui subissent leur situation, car les hommes qui peuvent aimer une femme libre sont tellement rares et précieux, qu'ils ont souvent été identifiés jeunes par une autre. Quand nous nous pensions à nos études et à notre réussite sociale avant de penser à nous trouver un mari convenable.
Les bilans sont contrastés :
- combien sont-elles aussi ensuite de l'autre côté, qui se retrouvent aussi à 35 ans avec les 3 enfants qu'elles ont élevé, leur mari parti avec une autre, devant tout apprendre alors du monde professionnel qui ne les a pas attendues, avec encore des enfants à charge ? Le mari convenable n'ayant pas prouvé sa tenue dans le temps. Les parcours féminins sont divers, variés, mais toujours difficiles à leur niveau.
La parité politique n'est qu'à ses débuts réels, et le pouvoir des entreprises est encore trusté par les hommes qui se cooptent partout entre eux. L'exception est l'amante que l'on dirige, ou la collègue "asexuée"..qui nous alerte, elle et nous materne (Rachida Dati?.., que j'apprécie et admire bcp par ailleurs..).
Ségolène Royal ferait donc partie de la première figure, mais successivement aurait muté pour son ex-compagnon de vie, vers la seconde..?
Il est sain qu'une femme ait pu se présenter à la Présidentielle, il est malheureux que ce soit celle-ci. Pour nous, pour ce 8 mars. Pour le progrès de toutes. Je lui souhaite donc de ne pas être élue, car cela laisserait à d'autres plus à même d'endosser le rôle et les tâches de démontrer que les femmes peuvent gouverner. En ce sens, Angela Merkel nous honore par répercussions Outre-Rhin.
Ce n'est pas idéal chez nous où le Moyen-Age et la violences sont encore ultra-présents, mais que tous aident concrètement ce jour à lever des fonds pour les petites filles que l'on laisse sans savoir lire, sans éducation fondamentale, à l'écart ensuite de toute possibilité de progression personnelle et d'auto-détermination dans les limites de ce que la société nous laisse..sans illusions.
Pour toutes celles-ci qui doivent être aidées par l'école, faites un don comme moi pour lutter contre ceux qui les oppriment ensuite :
et diffusez-le.
Moi, j'ai un garçon qui sera bien aidé par ses parents. Mais elles ?
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