Après les six mois d'intégrations nécessaires à l'arrivée sur place d'une famille et à son installation en tous genres, je peux reprendre le fil de ce blog pour annoncer que les choses se passent non pas au mieux, mais disons pas horriblement comme avant.. A savoir que notre appartement s'il est plus chouette que celui d'avant a eu la malchance d'être au dernier étage de l'immeuble, dont le toit-terrasse est refait depuis le mois de septembre. Et qui a eu l'autre malchance d'être mené par des vedettes, qui ont percé le toit à coups de marteaux-piqueurs sans l'avoir bâché, ce qui, un jour de pluie a été terminé par des litres d'eau marronnée qui ont coulé dans le plafond, dans les rigoles électriques et qui ont donc atterri sur le plancher. Juste, par chance -)), à notre retour de vacances, ce qui nous a permis un week-end sans dormir les pieds à éponger l'eau gelée par seaux entiers. Les 3 000 euros de loyer n'ont pas été abaissé par l'agence immobilière SPG connue à Genève et repaire d'escrocs du secteur, les responsables du chantier ont indemnisé l'agence, qui ne nous a rien reversé pour l'instant, et je dois donc mener un nouveau contentieux à l'aide de ma protection juridique, maintenant que j'ai de nouveau un peu de temps avant de reprendre peut-être un travail ici.
Bref, l'enthousiasme des débuts a été littéralement douché et mets comme le plafond qui était encore humide à 70% en janvier beaucoup de temps à sécher..
La crèche d'Aurélien ne peut être que plus sympatique que sa crèche parisienne dirigée par une fonctionnaire africaine...Il y apprends des tas de chansons locales, s'y plait selon les moments plus ou moins, car elle est petite, mais je l'ai encore souvent avec moi car depuis le dégât des eaux, hasard ou pas, nous multiplions les sinusites et bronchites en tous genres. Relayées bien sûr par ses autres copains de l'école.
Son papa qui évitait systématiquement tout virus ou microbe est aussi pris : pneumonie rampante lourdement traitée depuis un mois, et les vacances au soleil de février ont été un bienfait plus qu'attendu pour nous, car les changements vécus sont lourds, même s'ils sont positifs pour nous trois.
La décoration a été une restructuration importante que j'ai menée, beaucoup de choses ont été changées, repeintes, j'ai fait 6 à 8 fois le trajet à 40 km d'ici à l'Ikea le plus proche dont mon fils connait comme sa poche la garderie. Un couple d'amis nous a déjà rejoints en novembre, dont la petite est comme une bouffée d'air pour mon monstre, qui a aussi sympathisé avec les enfants d'un autre couple collègue de Fred qui sont comme nous expatriés parisiens réfugiés dans la nature et contents de l'être.
Les retours à Paris sont sympathiques pour y revoir nos amis, et la famille de Fred qui a enterré son grand-père il y a un mois.., mais souvent fatigants. J'ai changé ma Micra pour une Mercos toute neuve, noire et chromée..moins chère qu'en France.. Mais l'agitation pénible de cette ville nous fait encore a posteriori stresser.
A Genève, on parle de "coup de mou". Il y en a un grand à l'arrivée, c'est quand on constate le calme environnant, montagnes, campagne, lac, chacun est en prise avec la nature assez vite et inévitablement, même si la ville est moche, au regard de Paris..car les Genevois ont cru bon de construire des immeubles partout où ils le pouvaient dans les années 60 et cela a défiguré cette ville. Bien que paradoxalement, on retrouve toujours des arbres et de la verdure presque partout également, même dans ces zones bunkérisées du centre-ville et des abords de la ville.
Le stress de Paris, ce rythme de mégalopole ne vous porte plus à courir sans savoir quelque part. On a donc tendance a ralentir, à s'arrêter souvent pour regarder le ciel et les Montagnes.
Cette ville laide a le mérite de l'être dans un endroit magnifiquement dessiné, ce qui la rend au final attachante. Car sans démentir cette photo : il n'y a pas le feu au lac.
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