Car réveillée encore au moins deux fois/nuit pour des excuses diverses (l'est tombée ma zaza, j'ai peeeuuuuur !, y'a un monstre sous mon lit) and co, j'ai du emmener mon petit voir la Spychologue, comme il dit, de la PMI (gratos et sympa, payée par l'Etat), pour nous aider à lui dire : "basta, on t'a repéré".."arrête de stresser tes parents la nuit".., il ne faut pas etc..
Bon, le jour aussi, mais oui, comme expliqué ci-dessous dans son profil astral, c'est parce que comme à présent il parle bien et beaucoup, les "c'est quoi ? " à chaque image de film, d'émission de télévision sont omniprésents, en moyenne, toutes les 3 minutes à la fin d'une réponse achevée et satisfaisante.
Par ailleurs, Aurélien vient de démarrer son Oedipe, ce qui explique qu'il continue les réveils intempestifs de ses parents, car, dans cette phase qui dure a priori jusqu'à 6-7 ans (help me !!), le but du schrtoumpf est de séparer son père de sa mère ou quasi pour avoir enfin sa mère pour lui tout seul. Car d'ailleurs, les soirs où nous ne sommes que tous les deux, comme par miracle, le calme revient.
Tous les moyens sont donc bons, pour multiplier les conneries pour exaspérer son père et qu'il parte (du genre : papa, je t'ai caché ttes tes cartes de crédit dans une enceinte hi-fi dont tu ne soupçonnais mm pas qu'elle avait une ouverture et un creux dedans ! et ce n'est pas le sac de maman que j'ai vidé à l'intérieur, car c'est toi ma cible !).
Et comme Papa en plus a dû vraiment partir pour son travail ces dernières semaines trois jours par semaine, Aurélien a été très content de pouvoir prendre sa place dans le lit conjugal, une seule nuit car Maman n'est pas stupide non plus, avait permis la transgression une seule nuit en prévenant "quand papa rentre, il reprends sa place", mais n'ayant pas dormi cette nuit-là comme son fils remuait encore plus que son mari, il est donc hors de question à l'avenir de réitérer l'expérience ! .
Au matin, la culpabilité de l'enfant qui se croit sur-puissant à cette âge selon la Spychologue, a surgi avec le réveil, le remords d'avoir réussi (croit-il) vraiment à externaliser son père : il est où papa ? et qu'est-ce qu'il fait ? sous entendu : est-ce que je ne serai pas un peu responsable de son absence, puisque je le souhaite si fort en fait? Suis-je vraiment si fort que cela..en filigrane alors que je me sais quand mm tt petit ? ça m'angoisse.
Car effectivement, au premier retour de celui-ci, qui défaisait sa valise, l'enfant a cru qu'il repartait et lui a dit : papa, tu pars ? Au revoir !! Parce que c'était la première absence caractérisée de celui-ci.
Voyons si à la seconde, il sera aussi motivé qu'il l'a été la première semaine à renvoyer son paternel dans ses pénates suisses.
Message sans équivoque de la psy formulé largement assez haut pour qu'Aurélien l'entende : "Aurélien, tes parents ont besoin d'intimité, et leur chambre leur appartient, et toi, tu n'as rien à voir là-dedans, ça n'est pas ton affaire. !"
Ok. Donc, je retiens juste que cela durera encore 4 ans potentiellement. Nous ne sommes donc pas au bout de nos tests.
Un message d'espoir à nos amis Chacalizator et Sandra qui se reconnaitront : non, la parentalité des garçons dynamiques et variés n'est pas un long fleuve tranquille, et la voie de l'autorité est pavée de pièges en tous genres tendus par votre enfant (quand il est apparemment têtu comme les nôtres) néanmoins, rassurez-vous à chaque période de déconvenues en pensant qu'il le sera tout autant dans la vie, et que cette arme lui servira à foison une fois plus grand.
Juste penser à ne pas lâcher à chaque étape pour qu'il se trouve ailleurs (à l'école, un copain etc..) d'autres souffre-douleurs que ses parents qui l'aiment et il le teste chaque jour d'un amour inconditionnel.
Ce sera douleurs et impatiences, jusqu'au fameux soir où l'habituel "je te préviens, si tu te relèves pour quoi que ce soit, je te balance une claque directement sans discuter"..qui ne l'effraie pas devient le "si tu te lèves, j'éteins la lumière et tu restes dans le noir", qui fonctionnera alors quasi systématiquement quand il est bien expliqué avant le coucher.
Car au bout de deux ans et demi, votre fatigue n'a plus de prix.
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